Témoignage de l’auteure Iselle AKWOUE

Nous omettons parfois que la Journée Internationale des Droits de la Femme cible un sujet de gravité particulière chaque année.

Le thème focal de ce 8 Mars 2022 est « L’égalité aujourd’hui pour un avenir Durable », ou la contribution des femmes qui mènent l’offensive pour une réponse aux changements climatiques.

C’est un thème encore difficile à aborder pour nous africaines, et je désespérais de mettre en lumière cette année, des œuvres mettant en avant l’empreinte féminine, quand j’ai pu retracer le formidable et pionnier effort de la Fondation Femmes Action et Développement Niger.
Je pouvais aussi me replier sur l’opportunité unique qu’offre ce jour de se plaindre de tous nos ex en faisant passer ce cri pour un noble combat du droits des femmes mais bon, l’amertume n’est jamais de bon goût.

🌍 FAD a notamment pris part à la Célébration de “HumanRace” sur le changement climatique et son impact sur les populations vulnérables en formant 150 femmes pour faire ressortir des solutions claires pouvant conduire à l’émergence des femmes de Ouallam, Tilabéri et Téra.

🌍 FAD a notamment, avec l’appui du FMI, realisé dans une école des infrastructures dont un château d’eau à système solaire avec 4 points d’eau facile d’accès.
Le but de cette donation étant d’encourager les parents à laisser les filles continuer leurs études dans des conditions acceptables, un environnement scolaire sain et durable tout en favorisant une bonne gestion de l’Hygiène Menstruelle pour les filles.

🌍 Une autre action concrète est celle de la récupération de la Jacinthe d’eau et sa transformation en compost, l’aménagement d’un site d’un hectar à des fins de maraîchage pour les femmes rurales de Tondikoirey, et leur formation aux techniques de fertilisation des sols pour permettre de développer de nouveaux comportements d’adaptation au changement climatique.

La participation de FAD aux travaux de la Conférence sur la résilience africaine face aux changements climatiques et catastrophes naturelles organisée par l’ONG LADA, avait également permis de lancer des réflexions de société pour faire du développement durable une réalité, avoir approche participative, dont la considération de la science, la technologie et les réalités culturelles des populations.

Oui, ces sujets qui nous semblent parfois moins passionnants, moins graves et moins pertinents, sont toutefois des poches d’autonomisation de la femme qui lui permettent de se déployer tout en assurant un rôle de préserve de notre terre.
Un jour proche, ce sujet deviendra une gravité bien réelle. Mais il sera trop tard.

Pouvons-nous aborder ces sujets dans nos échanges, nos écoles, nos centres religieux, nos forums de discussions?

Juste après la Marche pour le Climat, FAD avait participé à la remise d’un Mémorandum à la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification. Garama Saratou Rabiou Inoussa avait déclaré :
“La question du changement climatique est quelque chose qui concerne tout le monde. Chacun de nous doit se responsabiliser. A partir de chez soi déjà pour agir et cela dans nos maisons et à travers nos pratiques”.

womenrights #journeeinternationaledesdroitsdesfemmes

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